L’ETIQUETAGE NUTRITIONNEL
L’étiquetage nutritionnel renseigne sur la valeur énergétique d’un aliment, et permet aux consommateurs de mieux comparer les produits, pour faire des choix plus favorables pour la santé. Une directive européenne a rendu l’étiquetage nutritionnel obligatoire en 2016, pour la majorité des denrées pré-emballées.
Une obligation légale
À l’origine, l’étiquetage nutritionnel n’était obligatoire que dans le cas où une information nutritionnelle figure dans l’étiquetage, la publicité ou la présentation du produit. Par exemple : « allégé en sucre » ou « présence d’Oméga 3 ».
La réglementation a évolué, et fait obligation aux fabricants de fournir des informations concernant 6 nutriments : lipides, acides gras saturés, glucides, sucres, protéines et sels.
La valeur d’autres nutriments (dont les acides gras mono-insaturés, les acides gras polyinsaturés, les polyols, l’amidon, les fibres, les vitamines et les minéraux) peut être indiquée selon la volonté du fabricant.
Un outil pour mieux choisir
Pour une meilleure lisibilité, l’affichage est cadré dans sa présentation :
- les informations sont présentées dans un tableau,
- pour faciliter la comparaison, ces informations sont exprimées pour 100 g ou 100 ml de produit (par exemple : 10 g de protéines pour 100g),
- l’expression par portion ou unité de consommation est autorisée seulement si cette portion ou unité de consommation est facilement identifiable.
En pratique, le consommateur peut comparer les valeurs énergétiques de deux produits, et voir quelle recette est plus calorique ou plus grasse. L’étiquetage permet aussi de voir si un produit est « léger » comme l’indique l’emballage… ce qui n’est pas toujours le cas comparé à un produit plus « standard ».